Le chœur féminin Égales, de Gardanne, et le groupe vocal masculin, Mecs Plus Ultra, vous invitent à assister à leur concert commun en l'église de Simiane-Collongue, le Dimanche 9 Mars à 17 h.
Entrée libre-corbeille, le résultat du concert est intégralement reversé à l'Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cèrébrales (ARTC Sud).
Nous vous espérons nombreux.
Le lien pour acheter le livre : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/souffle-de-vie/
L’ARTC Sud participe à une étude sociologique visant à mieux comprendre les expériences des patients atteints de gliomes diffus de bas grade et de leurs proches.
Pourquoi cette étude ?
Elle cherche à approfondir les connaissances sur cette maladie et à identifier des moyens concrets pour :
Comment participer ?
Pour en savoir plus ou pour participer, contactez Guillaume Montagu ou Héloïse Chapuis :
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? 06.07.59.82.43
Chaque témoignage peut faire avancer les connaissances et contribuer à améliorer la prise en charge des gliomes diffus de bas grade.
Dans certains cas particuliers, les glioblastomes sont diagnostiqués uniquement par biopsie (Biopsy-only glioblastoma ou BO-GBM), sans chirurgie pour retirer la tumeur. Cela peut arriver chez des patients fragiles pour lesquels une opération est trop risquée. Ces patients ont généralement un pronostic plus complexe, mais peu de choses sont documentées sur leur prise en charge optimale. C’est pourquoi, notre consortium de Neuro-oncologie du CHU Timone s’est intéressé aux données cliniques d’une série de patients avec BO-GBM pris en charge au CHU afin de mieux comprendre leurs parcours de traitement.
Les travaux ont porté sur une cohorte de 137 patients ayant un glioblastome sans mutation du gène IDH (IDH wild-type).
Environ un tiers des patients a pu bénéficier du traitement standard comportant une radiothérapie et une chimiothérapie avec des résultats proches de ceux des patients ayant eu une exérèse chirurgicale « classique ». En revanche, une partie des patients non éligibles pour ce traitement a eu un pronostic plus sombre. Il est donc crucial de mieux identifier les critères permettant de choisir le traitement optimal pour chaque patient et de développer de nouvelles approches thérapeutiques pour les patients les plus fragiles.
Cette étude souligne l’importance d’adapter les traitements pour les patients atteints de glioblastome ne pouvant pas bénéficier de chirurgie et la nécessité de nouvelles solutions pour améliorer leur pronostic.
Dans cet article de recherche translationnelle, réalisé en collaboration avec des membres du réseau RENOCLIP-LOC (Réseau national de Neuro-Oncologie CLInico-Pathologique pour les tumeurs rares du système nerveux central), notre équipe de biopathologie a analysé une petite série française de 16 tumeurs du système nerveux central présentant une fusion du gène FGFR2. Le diagnostic précis de ces tumeurs est complexe car cette fusion du gène FGFR2 peut être retrouvée dans des tumeurs glioneuronales et neuronales, et dans des gliomes pédiatriques de bas grade comme la tumeur neuroépithéliale polymorphe de bas grade de l’enfant et du jeune (PLNTY).
Dans cette étude, nous avons examiné l’aspect histologique de ces 16 tumeurs, leur apparence à l’imagerie et leurs caractéristiques moléculaires, en particulier le profil de méthylation de leur ADN. Nous avons montré qu’il reste difficile d’identifier et de classer précisément les tumeurs avec fusion du gène FGFR2 avec les outils actuels comme l’analyse des tissus ou des profils génétiques. En revanche, les données d’imagerie cérébrale montrent des différences marquées qui pourraient aider à mieux diagnostiquer ces tumeurs rares et complexes chez des patients souvent jeunes. D’autres études sur de plus grandes séries sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats et peut être à terme affiner les méthodes de classification de ces tumeurs pour une meilleure prise en charge thérapeutique.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du réseau POLA (dédié à la Prise en charge des tumeurs Oligodendrogliales de haut grade), auquel appartient notre consortium en Neuro-Oncologie du CHU Timone. La cohorte POLA constituée de plus de 1400 patients atteints de gliomes de haut grade est une ressource précieuse pour mener à bien des études réstrospectives sur ces tumeurs.
Dans cette étude nous avons analysé les données de 494 patients présentant un oligodendrogliome de grade 3 avec mutation du gène IDH et co-délétion des chromosomes 1p/19q, sur une durée médiane de 8 ans afin de re-tester la valeur pronostique de 3 groupes histopathologiques identifiés déjà depuis plusieurs années (Figarella-Branger et al., 2008 et Figarella-Branger et al., 2014) : un groupe (groupe 1) avec une forte activité de division des cellules tumorales, un autre groupe (2) caractérisé par des vaisseaux sanguins anormaux mais pas de zone de nécrose, et un 3ème groupe présentant de la nécrose en plus des vaisseaux anormaux.
Grâce à ces données de suivi sur une longue période, nous avons pu confirmer que les groupes histopathologiques ont une valeur pronostique. Deux facteurs sont particulièrement associés à un mauvais pronostic : la nécrose dans la tumeur, et la délétion du gène CDKN2A. De plus, nous avons pu encore affiner la valeur pronostique de ces 3 groupes en montrant que pour les patients du groupe 1, l’absence de prise de contraste sur l’imagerie est un marqueur associé à un meilleur pronostic.
Cette étude aide à mieux comprendre les sous-types d’oligodendrogliomes de grade 3 avec mutation du gène IDH et co-délétion des chromosomes 1p/19q pour une meilleure prise en charge médicale.
Dans cette revue, nous rapportons les travaux de la littérature qui s’intéressent au métabolisme des cellules immunitaires qui entourent et interagissent avec les glioblastomes ou d’autres tumeurs cérébrales. En effet, la tumeur et son environnement, souvent privés d’oxygène et de nutriments, trouvent des astuces pour survivre. En agissant sur les processus d’adaptation du métabolisme des cellules immunitaires, il serait possible de ralentir la progression du cancer.
Dans le glioblastome, des cellules immunitaires spécifiques comme les macrophages, se retrouvent manipulées par la tumeur pour l’aider à croître. Ces cellules adoptent un métabolisme particulier qui les rend moins efficaces pour combattre la maladie. Plusieurs travaux ont permis de développer des traitements pour "reprogrammer" ces cellules pour qu’elles agissent contre la tumeur et certaines nouvelles thérapies font déjà l’objet d’essais cliniques.
Ce champ de recherche dans lequel s’implique de plus en plus notre équipe GlioME ouvre des perspectives thérapeutiques prometteuses en neuro-oncologie.
Notre équipe GlioME explore depuis plusieurs années la nature et les propriétés des cellules du cerveau susceptibles de donner naissance aux gliomes afin de trouver notamment des marqueurs spécifiques des cellules tumorales qui pourraient ensuite être ciblés par des molécules thérapeutiques.
Les gangliosides sont des molécules présentes en grande quantité dans le système nerveux. Elles jouent un rôle important dans les cellules du cerveau, et certaines, comme le ganglioside GD3, sont fortement exprimées dans des cancers comme les mélanomes, les neuroblastomes et les glioblastomes. Le GD3 semble aussi impliqué dans la capacité des cellules cancéreuses à se comporter comme des cellules souches, leur permettant de se multiplier et de résister aux traitements.
Dans cette revue, nous détaillons les caractéristiques du ganglioside GD3 et de l'enzyme qui le fabrique (appelée GD3 synthase, ou GD3S), le rôle du GD3 dans les gliomes, notamment son implication dans la progression et l’agressivité de ces tumeurs, et quelles approches thérapeutiques pourraient être développées pour cibler le GD3 et/ou la GD3S et ainsi bloquer leur rôle dans les tumeurs cérébrales.
Cette revue met en lumière une nouvelle cible potentielle pour le traitement du glioblastome sur laquelle travaille actuellement notre équipe GlioME. En bloquant le GD3 ou son enzyme GD3S, il pourrait être possible de réduire la capacité des cellules tumorales à se multiplier et à résister aux thérapies, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques.
Dans cette étude, notre équipe GlioME a exploité à la fois les résultats de l’étude de Snacel-Fazy et al. 2024, Cell Death & Disease, et ceux de Wang et al., 2024 Drug Delivery & Translational Research pour répondre à une problématique qui se pose après l’exérère chirurgicale d’un glioblastome. En effet, l’ablation de la tumeur provoque des réactions inflammatoires dans le cerveau et il semblerait nécessaire de diminuer au maximum ces réactions qui deviennent chroniques et délétéres afin d’améliorer l’efficacité du traitement post-chirurgical administré.
Pour ce faire, dans cette étude nous avons caractérisé précisement les réactions inflammatoires qui se produisent dans le cerveau après la chirurgie et nous avons combiné un hydrogel (similaire à celui développé par Wang et al., 2024) au GDC-0152 (Snacel-Fazy et al., 2024) pour transformer localement les cellules inflammatoires afin de les rendre plus actives pour attaquer les cellules tumorales résiduelles.
Ce traitement combiné a montré son efficacité sur les modèles de tumoroïdes dérivés de patients (Soubéran et al., 2024) et sur des modèles animaux de chirurgie du glioblastome proposés sur la plateforme PETRA"TECH".
Cette étude a permis d’identifier des périodes précises après la chirurgie, où une intervention ciblée contre le système immunitaire pourrait être particulièrement efficace. La combinaison de l’hydrogel et du GDC-0152 constitue une stratégie prometteuse pour diminuer le risque de récidive. Ces résultats ouvrent la voie à des essais cliniques pour adapter cette approche aux patients.
Dans notre équipe GlioME, Chiara Bastiancich (Pharmacienne et CR CNRS) est spécialisée en nanomédecine. Elle développe des traitements pouvant être administrés localement après une chirurgie de glioblastome. En effet, le glioblastome peut récidiver à proximité de la zone opérée. Cela est dû à des cellules cancéreuses qui restent dans le cerveau et qui ne peuvent pas être enlevées malgré la résection chirurgicale. Dans ce contexte, le Dr Bastiancich développe une nouvelle méthode de traitement qui associe des nanotechnologies et une administration locale de médicaments. Il s’agit d’un gel contenant des nanoparticules chargées avec un médicament anticancéreux (DOXC12). Ce gel est conçu pour être administré directement dans la zone opérée pendant la chirurgie en s’adaptant parfaitement à toutes les parois de la cavité et en libérant de manière progressive, pendant 1 mois, l’agent anti-cancéreux DOXC12.
Cette étude propose une nouvelle stratégie pour traiter le glioblastome en ciblant les cellules cancéreuses résiduelles et en réduisant l’inflammation comme en attestent les résultats obtenus sur des cellules de glioblastome en culture et dans des modèles animaux de glioblastome. Ce traitement administré localement est une nouvelle approche thérapeutique très prometteuse pouvant être combinée avec les traitements classiques.